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Ma joie de vivre : C'est de ne pas craindre le jour
Où je deviendrai réelle même si pour vous je suis absente
Pourquoi sourire si ce n'est que parce que tout est vanité
Et que le vent emporte la plume loin si loin de tout ce qui pèse
Comment ne pas se réjouir de voguer au-dessus des tempêtes
De flotter aux nuages comme une feuille au vent
Légère si légère
Intouchable mais accessible par l'âme et le coeur seuls
Et vos yeux la suivront jusqu'à se brouiller
Vos mains vides se rempliront du désir de l'atteindre
Vos bouches deviendront prières et vos mots se tairont dans l'infinie bleutée*
Eparpillés sous le soleil des aurores à naître
Alors les aubes pâles filtreront les appels à l'Eternel Amour
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Sissi, la Vraie