Quand la passion te ravage
Ô mon coeur, qu'as-tu soudainement
Te voilà gisant dans la cendre vive...
Quand la passion te ravage
Te voilà tel un bâteau ivre
Aurais-tu perdu ton rivage
Qu'est-il donc écrit dans ton livre
Tu t'es arrêté quelque part
Où brûlait un feu de joie
Tu as accosté sans savoir
Qu'il se nourrirait de ton bois
Ton bois aux essences si rares
Aux enivrantes senteurs
Tu n'as pas songé Ô mon coeur
Qu'il flamberait sans égard
Sans égard pour tous les bonheurs
Attendus rêvés désirés Prophétisés
Sans égard pour ta destinée
Qui t'emporte dans la splendeur
Dans la splendeur d'un instant à renaître
Comme ce malheureux Phoenix
Ô mon coeur, pour qui le sort fixe
Qu'Il doit mourir d'Amour... à chaque fois peut-être
Sissi, la Vraie